Née en Martinique où elle a vécu jusqu’à l’âge de 17 ans, France Zobda est une femme engagée.
France Zobda découvre tardivement le théâtre qui lui ouvre ensuite des perspectives au cinéma. Enfant déjà, elle adorait imiter les gestes lents de son père, artiste-peintre. « Je mimais, et reprenais les choses sous forme de dialogues ou de monologues », confie-t-elle.
Artistes de père en fille:
Ce n’était pas de la triche, car dans la famille des Zobda tous les autres frères et sœurs sont aussi des artistes. _ Adolescente, France Zobda s’oriente vers la danse classique, le piano et pratique beaucoup de sport, notamment l’athlétisme, le judo et la voile.
La première rupture, elle l’opère après son baccalauréat. Il lui fallait quitter la Martinique, afin de poursuivre ses études supérieures en France : « Je n’avais pas le choix », dit l’actrice. Mais ici ce sont les températures très basses, en hiver.
Une Antillaise à Paris :
A Orléans, où elle est inscrite au département anglais, c’est surtout autre chose qui la tenaille : « Les gens étaient très froids. Impossible de communiquer intuitivement avec les personnes. Comme Antillaise, j’étais aussi différente. »
Ayant remarqué cet état de fait, elle aura du mal à aller à la rencontre des autres. Ce qui ne l’empêche pas de se battre pour trouver ses repères.