Le Vésuve a fait son entrée dans l’histoire des Hommes, en 79 ap. J-C. À cette époque, l’empire romain est prospère, et le golfe de Naples est l’une des plus riches provinces de l’Empire. Les villes comme Pompéï, Herculanum se sont installées au pied du Vésuve, dans un site apparemment enchanteur.
Mais, le 24 août 79, après un long sommeil de plusieurs siècles, le Vésuve se réveille et, en quelques heures, il recouvre Pompéï d’un linceul de pierres ponces et enrobe Herculanum de coulées de boue. Le récit de cette éruption nous est d’ailleurs parvenu avec la description de Pline le Jeune (lettres à Tacite).
Après cet épisode tragique, des informations parcellaires rapportent plusieurs éruptions en : 203, 472, 512, 685, 787, 968, 991, 999, 1007, 1037, 1139. Ensuite, le Vésuve entre dans une longue période de léthargie d’environ 500 ans. Cette " lacune d’éruption " pourrait aussi témoigner d’un manque de curiosité des " savants " de l’époque. Cependant, en 1538, l’éruption du Monte Nuovo aux Champs Phlégréens, juste à l’ouest de Naples, est bien relatée.
Le Vésuve se réveille à nouveau le 16 décembre 1631, en une quinzaine de jours ses explosions, ses coulées de lave et de boue dévastent de nombreux villages. Plus de 4 000 personnes y trouvent la mort. Le Vésuve va concurrencer pendant plus de trois siècles l’autre grand phare de la Méditerranée, le Stromboli et l'autre volcan européen l'Etna.